lundi 23 novembre 2015

Paris chérie


Cette série, nous l’avons shootée il y a quelques semaines avec la photographe Alice Lévêque. On les a prises dans mon quartier chéri, entre Villers et Batignolles, et ces images sont une jolie façon de le célébrer.
De la rue de Levis, bordée de petits commerces de bouches, jusqu'au marché couvert, les rues ont gardé un coté convivial et leur âme populaire. C'est un Paris qui a des allures de village, avec ses rues piétonnes, ses terrasses, ses kiosques à journaux et ses commerces de quartiers gérés par des personnalités atypiques. On a adoré "Bigoudi", la coiffeuse rue des Dames qui nous a ouvert les portes de son salon et nous a laissées shooter tranquillement le temps d'aller prendre le café au "3 pièces cuisine". On a moins adoré attendre des heures l'ouverture du petit bistrot qui n'avait rien à voir avec les horaires affichés. Ils sont complètement freestyles, c'est certain ! Mais cela participe  aussi au charme du coin. 




Alice vient de terminer ses études et a gagner le grand prix photo 2015 de son école, l'ETPA à Toulouse.
De Verlaine à Jacques Brel, le quartier a inspiré bon nombre d'artistes et ce n'est pas elle qui va dire le contraire après cette belle série qui donne un parfait aperçu de son univers et de son talent.
Découvrez son travail ici !




Photos 1 et 2 : Manteau rose Manoush  / Photo 3 et 4 : Robe Manoush et veste Tara Jarmon / Photo 4 et 5 : Veste, pantalon et chaussures Tara Jarmon , manteau Cirque de la Nuit by Love Stories / Photo 7 et 8 : Robe Manoush 

samedi 21 novembre 2015

Helmut Paris - Camille de DA à créatrice de bijoux !


Je vous ai déjà raconté mon parcours ici, la façon dont j'ai quitté mon CDI de chef de produit et le monde de l'entreprise pour me lancer dans celui de l'entrepreneuriat grâce au blog. Des aventuriers qui font de leur passion leur quotidien comme ça, j'en ai plein autour de moi ! Et je me dis que ça peut-être inspirant pour vous de découvrir leurs expériences au travers de petits portraits qui mettent en exergue leur culot et leurs motivations.
Si vous êtes de ma génération, c'est peut-être des interrogations et remises en question que vous connaissez, non? 


Camille est la créatrice de la marque de bijoux Helmut Paris. Elle m’a écrit il y a un an pour me parler de sa marque et me proposer de créer deux bracelets d'amoureux à l’occasion de la St Valentin. Nous nous sommes retrouvées pour déjeuner autour d’un bobun ( et c'est là que je réalise que c'était au Petit Cambodge :( ... ), et tout de suite ça a vachement collé ! Le bracelet est sorti, on est devenue amie, et en Juillet la créatrice m’a demandée d’être le modèle de son lookbook sur lequel elle a travaillé avec son amoureux Thomas Vauchel qui est DA, graphiste et photographe ( le couple de rêve quoi ! ).


D'ou viens-tu Camille ?
"Bonjour Elsa, alors je viens de Roubaix dans le nord de la France. Mais je suis née dans le sud de le France à Toulouse. On va dire que je suis mi-sudiste mi-nordiste. Et je suis sur Paris depuis 6 ans maintenant, un joyeux mélange ! "




Tu voulais faire quoi quand tu étais petite ?
"Quand j’étais petite je voulais être fleuriste ou kinésithérapeute. Fleuriste, il fallait se lever un peu trop tôt pour moi, et kiné ça demandait pas mal d’études.
Alors j’ai fait autrement :) "



Quelles études as-tu suivies du coup?
"Après un Bac scientifique j’ai fait un BTS communication en ayant comme projet de bosser en agence de publicité. Puis j’ai fait un an en Belgique histoire de me former en dessin et en créativité et j’ai intégré en école de création publicitaire à Roubaix (retour aux sources)"

Quel a été ton parcours professionnel avant de créer Helmut Paris?
"Après 2 ans de stage et de petits boulots de vendeuse, j’ai intégré une agence de publicité. J’y suis restée 4 ans en tant que directeur artistique junior."


Et la création de bijoux dans tout ça, ça a commencé comment ?
"Avant de commencer en agence, je faisais un peu des bijoux dans mon coin sans être vraiment convaincue. Puis une créatrice m’a présentée le plexiglass et je suis tombée amoureuse de cette matière et Helmut est né ! "

Quel a été le déclic/qu'est-ce qui t'a donné envie de te consacrer entièrement à ta marque de bijoux?
"Helmut a commencé à prendre de la place dans ma vie et j’étais très frustrée de pouvoir faire mon boulot en agence et Helmut correctement. Cette frustration était si forte, qu’elle me prenait toute mon énergie ! Puis au bout de 4 ans dans le milieu, je n’avais plus trop d’espoirs et d’envies. Un matin, je me suis levée et j’ai dit à mon mec : il faut que je parte.
J’ai préparé mon départ pendant un an et je suis partie le 28 novembre 2014. Helmut Paris avait déjà 1 ans et demi à ce moment là." 

Qu'est-ce qui t'inspire, comment tu imagines tes collections?
"Je m’inspire de la rue, des défilés, de pinterest et des effets d’optiques un peu aussi.
J’imagine mes collections par envies du moment. Et par nécessité : une grosse paire de boucles d’oreilles pour quand je suis pas coiffée, un ras de coup discret pour ma nouvelle robe noire, ou un gros plastron à enfiler pour rester digne quand j’ai envie de porter les pulls de mon mec. Je note tout dans un carnet et je mets tout au propre au moment de la préparation de la nouvelle collection."

Tu travailles de chez toi ?
"Lorsque j’ai quitté mon boulot j’ai bossé 5 mois chez moi avec mon chat (ndlr : il s'appelle Cheval ahah). Convaincue que c’était la meilleure idée et qu’en plus je ne dépensais pas trop d’argent. 
Puis je ne sortais plus du tout si ce n’est pour aller acheter à manger. Aussi, le métro à commencé à me manquer (métro super source d’inspiration) et pendant un diner au resto un soir, j’ai commencé à me sentir mal avec toute la foule (alors que ça n’a jamais été un souci ) et je me suis dit qu’il était temps que je me re-sociabilise ! Heureusement Clarisse la créatrice de Wanted Gina m'a appelée pour me proposer une place dans l’atelier Beau travail et j’y suis depuis 6 mois. Je bosse 15 fois mieux, je rencontre pleins de gens et je prend le métro ! Le bonheur !" 


Tu as quel statut ?
"Je suis encore sous le statut auto entrepreneur, il va falloir que je change bientôt :) "


Ca t'a couté combien de lancer ton projet ?
"J’ai eu la chance de pouvoir négocier une rupture à l’amiable en partant de mon agence de pub. Donc j’ai un petit fixe pour 20 mois, et puis j’avais 5000 euros de coté des ventes de mon e-shop. C’est nécessaire d’avoir un petit capital pour lancer les productions de bijoux, payer tous les acteurs, pour participer à des salons, pour pouvoir répondre à un imprévu et puis pour mieux dormir aussi. Et puis en cas de grosse grosse commande, car c’est souvent ça qui pêche chez un jeune créateur, le manque de moyens à avancer avant d’être payé à la livraison.
Aussi j’ai la chance d’être hyper bien entourée, et souvent les gens avec qui je travaille en terme de DA par exemple sont conciliants niveau budget :)"


Quel est ton quotidien maintenant? 
"En général, je fais des mails un peu le matin chez moi, puis je vais déjeuner à l’atelier et j’y reste tout l’aprem  jusqu’à 19h. Enfin ça, c’est une journée type. 
Souvent je fais des journées par thème. Par exemple la journée des fournisseurs, je cours tout Paris pour tout récupérer, je rentre à l’atelier au bout du rouleau avec 4 kilos de matos mais comme ça c’est fait. Je me fais des matinée mails boutique. Des journées montage à la chaine ou des après-midis inspirations/shopping ou des journée repos :) Du moins j’essaye de me donner des journées off, pas toujours facile à prendre mais ultra nécessaire pour y voir plus clair."


Les plus grosses difficultés que tu as rencontré en lançant ta marque?
"Une des plus grosses difficultés c’est de ne jamais quitter son boulot. C’est difficile de déconnecter et de penser à autre chose surtout avec les réseaux sociaux et les mails à porté de la poche. Heureusement je me fais tellement pourrir par mon entourage quand je suis trop sur les internets que je lâche mon portable.
Puis c’est difficile de tout choisir surtout pour un profil comme moi qui est plutôt hésitant. Tu te dois de faire les bons choix :
- En terme de bijoux, déjà. Créativement et commercialement 
- Puis bien choisir l’univers des tes shoots et les acteurs : photographes, modèles <3 et maquilleurs
- Arrive les choix graphiques le stylisme, le set designer et la retouche 
- Puis toute la partie image de la marque, bien choisir tes salons, ceux où tu seras bien, ceux qui seront rentables, ceux qui t’apporteront une bonne image. Et bien réfléchir à ses partenariats et aux endroits où tu veux/vas être distribué.
Ca me fatigue tellement qu’en rentrant le soir choisir un parfum de yaourt peut m’achever ! "


Quels conseils donnerais-tu à quelqu'un qui veut lancer une marque de bijoux?
"Je dirais que tout prend du temps et qu’il faut pas mal de patience.
Et qu’il faut avoir le coeur solide, ça arrive souvent que ta marque n’intéresse pas les boutiques ou les journalistes ou les personnalités que tu adores. Ca fait partie du jeu. Il faut pas le prendre pour soi enfin pas trop. Et se dire qu’on est nombreux/nombreuses dans le bijoux. 
Il faut avoir de l’endurance et croire en son projet ! Y croire très très fort même.
Et puis il faut se donner des objectifs, sinon on est jamais contente. Et apprécier quand les choses se passent bien.
Et il ne faut pas lésiner le réseau sur-important !"


Tes prochains objectifs?
"Haha justement ! 
- Participer au prochain who’s next ou Maisons et objets
- D’être mieux vendus en boutique en France et à l’étranger.
- D’avoir plus de présence dans la presse 
- Et de continuer mon petit bout de chemin tranquillement 
Les objectifs accomplis :
- Produire enfin ma bague double doigts sur laquelle je bosse depuis plus de 1 an 
- Avoir un lookbook propre
- Bosser avec des gens que je trouve talentueux 
- Faire une soirée comme j’avais en tête pour les 2 ans d’Helmut Paris
- Commencer doucement à vivre d’Helmut 
- Sortir une nouvelle collection au moment ou les nouvelles collections sortent #yay
- Participer à des salons dont je rêvais 


On achète où Helmut Paris ?
Sur mon e-shop 
Sur Paris chez Leeker concept store, So we are, Objets celestes, et au corner des créateurs.
Sur Lille chez Julie Meuriss 
Sur l’internet sur Inside Closet
Et chez Noir Gaazol :) 


Ce week-end vous pouvez rencontrer Camille et découvrir ses bijoux au Festival du Dress Code, un événement qui rassemble plusieurs jeunes créateurs français, qui a lieu à l'Espace Canal Saint Martin 13 rue Jean Poulmarch Paris 10ème. L’organisatrice de ce salon s’appelle Emmanuelle. Elle aussi m'a contactée il y a quelques semaines et m’a expliqué son joli projet autour d’un café. Elle sera peut-être le prochain portrait, qui sait ! En tout cas vous pouvez également la croiser sur le festival jusque demain soir. Quant à moi j'y serais aujourd'hui dans l'après-midi :)

Y-a-t'il autre-chose que vous auriez voulu savoir sur le parcours de Camille?

Je vous embrasse,
elsa

mercredi 18 novembre 2015

Résister

"Dans un monde marqué par la violence, dominé par l'individualisme, les murs, comme les frontières, ont généralement pour fonction de diviser, de séparer les peuples, de se protéger de l'autre. Le mur des je t'aime est au contraire, un trait d'union, un lieu de réconciliation, un miroir qui renvoie une image d'amour et de paix." C'est devant ce mur, place des Abesses, que l'on a pris cette photo il y a quelques semaines avec Anna. Sur ce mur le mot "je t'aime est écrit dans 280 langues.





Ces derniers jours n'ont pas été faciles. Je n'ai pas de lien direct avec les victimes mais, comme vous tous, je m'identifie à elles. "Ca aurait pu m'arriver" on se dit, parce que nous aussi on boit souvent des coups en terrasse et qu'on assiste à beaucoup de concerts. Vendredi soir on a eu mal au ventre en imaginant le pire et en essayant de joindre nos amis, comme mon copain Tony qui habite en face du Petit Cambodge, ou encore mes collègues de chez Paulette avec qui j'ai pris l'habitude d'y déjeuner. C'est sacrement traumatisant.

Il parait que l'on vit dans la "capitale des abominations et de la perversion" et que c'est pour cela qu'ils ont tué tous ces gens. Et bien même s'ils ont réussi à me faire peur, je vais continuer toutes ces "abominations" que j'aime tant, et je vais même en profiter davantage, parce qu'à cause d'eux, on se rend compte qu'il faut vraiment profiter de la vie temps qu'on l'est encore, en vie. 
Paris, la France, le monde sont incertains certes, mais rien ne changera. Samedi d'ailleurs, après avoir passé une nuit et une matinée à pleurer devant BFM TV, je suis sortie pour acheter à manger. Je pensais trouver la rue de Lévis, habituellement pleine de vie, complètement déserte. Et bien à ma grande surprise, mis à part les boutiques Sephora et Yves Rocher qui étaient fermées, tous le petits commerces étaient ouverts et, comme d'habitude, la rue était bondée, les gens du quartier papotaient devant la boulangerie, et il y avait la queue aux caisses du Monoprix. Ca m'a fait un bien fou de voir ça, de voir que ces attentats n'avaient pas tué notre liberté. Au contraire même ! Boire un café ou un verre de vin en terrasse, poser pour des photos dans la rue en robe en cuir et talons hauts, sortir dans les soirées gays jusque pas d'heure pour se déhancher comme une folle sur Beyoncé bien éméchée, faire l'amour avec mon copain alors qu'on est même pas marié ahah... j'ai encore plus envie de faire tout cela, si ils savaient ! Comme une façon de faire de la résistance. 

Et puis, il ne faut pas faire d'amalgame, c'est important de toujours mettre cela en exergue. Comme le dit si bien Danielle, la grand-mère dont le témoignage sur BFM TV a fait le tour d'internet " Nous fraterniserons avec les 5 millions de musulmans qui exercent leur religion librement et gentiment et nous nous battrons contre les 10 000 barbares qui tuent, soi-disant au nom d'Allah". En plus de continuer à vivre normalement, c'est une des réponses les plus intelligentes à leur apporter, une réponse qui prouvera leur échec. 

Je vous embrasse et je pense très forts à tous les gens qui ont été victimes, à tous leurs proches, et à vous tous qui souffrez de tout cela de votre côté. 

vendredi 13 novembre 2015

Flower the world

avec Leeloo et Tokyobahnbao
Il y a deux semaines j'ai passé la journée à Bruxelles à l'occasion du Parcours Mode organisé par le MAD Brussels, le centre de mode et de design de la ville. Pendant une semaine, des créateurs imaginent des installations artistiques dans les vitrines des boutiques du centre ville, des galeries d'art ou encore dans des lieux inattendus. Une jolie façon de découvrir la ville. C'est dans ce contexte, et à l'occasion du lancement du nouveau parfum Flower by Kenzo L'Elixir et des 15 ans du mythique Flower by Kenzo, que Kenzo Parfums a fait appel à l'artiste designer Jean François D'Or pour imaginer plusieurs oeuvres éphémères autour du coquelicot. 


L'oeuvre qui m'a le plus émue s'appelait "Le Chant du Coquelicot". A chaque lever de soleil quelque-part dans le monde, un duo de ventilateurs se mettaient en route afin de faire voler des feuilles dorées au dessus des coquelicots. On avait l'impression que les feuilles dansaient, c'était très poétique.
L'univers du nouveau parfum L'Elixir est lui aussi très poétique et s'articule autour de la fleur militante et du concept "Flower the world". Le pouvoir d'une fleur de rendre le monde plus beau. D'ailleurs, dans le film publicitaire (que vous pouvez voir sur le mini-site dédié ici), il y a un clin d'oeil à la célèbre photo de Marc Riboud sur laquelle une femme tend une fleur à des militaires en pleine guerre du Vietnam. Une image forte et désarmante pour une fragrance florale et gourmande addictive, captivante et raffinée, mêlant la rose Bulgare, l'Absolu de fleur d'Oranger et de vanille bourbon.


Mes jolies Carel capturées par Park & Cube
En plus d'être olfactive et visuelle, notre visite de Bruxelles était gustative ! La journée a clairement été rythmée par notre gourmandise. Après un long déjeuner dans un chouette restaurant "Bonsoir Clara", nous nous sommes arrêtés de boutiques de spéculos en boutiques de chocolats sur le chemin qui nous menait à l'exposition. En fin d'après-midi, nous avons même loupé notre train à cause d'une gaufre bruxelloise que l'on voulait absolument goûter ahah! 



Je n'étais jamais allée à Bruxelles (sauf en boite ahah! Vous connaissez le Fuse?) et cette journée m'a donné envie d'y retourner en découvrir davantage. Et avec la même fine équipe ce serait parfait <3 !

Leeloo, Tokyobanhbao, Pierrobeau

Les photos sont de Stanislas Liban.

mercredi 11 novembre 2015

Street sapeur



Sur ces photos, je porte des pièces de la créatrice Jessica Mbangila. Comme chez Maison Château Rouge ( que je vous montrais hier ), ici les imprimés wax sont revisités dans des coupes plus actuelles. Ces deux créateurs se réapproprient la culture africaine et la réinventent à merveille en l'associant à d'autres cultures.
Ces marques appartiennent au courant "street sapeur", largement mise en avant sur le salon du Who's Next de Septembre. Il fait référence au mouvement "SAPE" (société des ambianceurs et personnes élégantes) né au Congo, mélangé aux styles urbains des grandes villes. Un joyeux et coloré melting pot combinant l'élégance et le rebelle, le traditionnel et le tendance.



Au Congo, les "sapeurs" sont des hommes ordinaires, des "monsieurs tout le monde", qui s'habillent quotidiennement comme des dandies, avec de grandes marques et des tissus précieux, en respectant des règles et codes stricts. Solange, parfaite ambassadrice du style "street sapeur", les mettait en scène dans son clip "Lousing You", une vidéo que j'adore :



Guinness les a également mis en exergue dans cette pub de 2014 :



Préparez-vous, l'été 2016 sera waxé, coloré et métissé !

Jupe et top : Jessica Mbangila
Bracelet : Camille Enrico
Photographe : Nelly Briet





C'est la wax que j'préfère !

En parcourant le salon du Who's Next de Septembre dernier, on pouvait facilement se rendre compte que l'imprimé Wax sera une grosse tendance de l'été prochain. La marque que je porte ici, Maison Château Rouge, est le parfait combo entre esprit africain et coupe urbaine. J'aime associé leurs tops avec un jean taille haute, une paire de baskets et de gros bijoux. 
Demain je vous ferai découvrir un style avec le même genre d'imprimé mais avec un créateur différent !





Top : Maison Château Rouge, un label qui rend hommage au 18ème arrondissement.
Bijoux : Camille Enrico
Jean : Yaya
Photographe : Nelly Briet. Découvrez son travail ici !