lundi 29 septembre 2014

La belle histoire

Je n'en reviens pas de la qualité de vos participations au concours de scénarios! Merci mille fois pour votre implication et votre créativité, j'ai pris tellement de plaisir à tous vous lire. C'est très difficile de choisir le gagnant du concours pour moi, miss indécise (je suis balance ascendant balance voyez-vous!). J'en avais sélectionné 9, Comptoir des Cotonniers en a choisi 3 sur ma séléction, et maintenant je dois élire le meilleur... mais j'ai beau les lire et les relire, je n'y arrive pas!
Du coup, je vous les ai mis tous les trois dans cet article, et je compte sur vous pour me dire quelle est votre histoire préférée. 


Histoire N°1 : La couleur de ses yeux, jadis si bleus, reflétait désormais l’ombre des nuages dans le ciel. Le bruit des larmes donnerait bientôt le rythme à cette triste complainte d’automne avec sa pluie et son vent qui emporterait avec elle les derniers souvenirs d’amour. Mais non elle ne pleurerait pas. C’était fini. Un dernier regard en arrière, elle entend le bruit de sa moto résonné comme un cri lointain, puis plus rien. Elle se retourne et marche, seule. Sa fierté et son manteau de coton pour seuls remparts contre la pluie et les larmes. Cette armure finalement c’était lui qui lui avait forgé. Ses mensonges. Ses cadeaux. Ses promesses. « T’es heureuse ? On appelle ça un Trench-coat, j’en portais un pendant la guerre et voilà que maintenant on les vend aux dames élégantes des beaux quartiers. Je les vois défiler toute la journée derrière le comptoir. Elles le veulent toutes ! ». Ce souvenir lui revient en mémoire pendant qu’elle continue à marcher. Elle entend le bruit de sa moto et sait qu’il va recommencer. Elle noue sa ceinture autour de sa taille et lève la tête. Il lui tend la main, une dernière promesse jetée dans un élan de désespoir. Non, tu peux partir, c’est fini. Sa peau était comme du coton, grise et douce. Il avait les épaules larges et donnait un sentiment de force et de confiance comme si avec lui, rien de mal ne pourrait jamais arrivé. Ses lignes régulières, la parfaite symétrie de ses traits. Il était beau. Il était grand. Malgré la vigueur de ses membres, il n’en était pas moins raffiné. Il plaisait à toutes les femmes. Lorsqu’elles passaient devant lui, elles rêvaient de l’emporter avec elles, ou l’inverse peut-être. Quand il l’enlaçait, elle savait qu’il l’a protégerait contre la tempête et le froid, contre la brutalité des autres. Il avait révélé sa féminité. Mais c’était quand il nouait les bras autour de sa taille qu’elle se sentait vraiment femme. Il l’avait faite femme… Elle savait qu’il était temps d’ôter ce manteau qui lui avait offert, elle devait lui dire adieu. 
Mais où trouver le courage ? L’amour est atemporel, et le chagrin aussi. Comme dans un film, elle se voyait l’actrice de sa propre vie. Ses maquilleuses, ses habilleuses, son directeur de la photographie, son script… Ils étaient tous là et lui disaient quoi faire désormais. Oui, si elle était Deneuve, Truffaut lui dirait « Tu es insoumise, alors ris, ris. C’est cruel la liberté. » Elle porterait un chapeau rond, une cape courte et des bottes de cuir faites pour marcher. Elle chevaucherait une vespa et s’envolerait vers le sud. Cap sur le danger, sur la passion, sur l’absolu. Il l’avait rendu femme, avec ce beau et long manteau gris qui la protégeait des autres, comme dans une chrysalide. Mais le papillon s’était épanoui à présent. Ses cheveux dorés et le bleu de ses yeux défiaient la chaleur du soleil ; elle déploya les pans de sa cape de coton noir et en fit des ailes. Le regard lumineux, le rire aux lèvres, elle s’envolait vers le soleil, cap sur la vie.




Histoire N°2 : Où suis-je ? À l'instant je flânais dans les rues parisiennes à la recherche de la pièce mode : un trench, cet intemporel élégant et unique .... Je l'ai trouvé ! Je sentais l'odeur de la pluie arriver, les badauds se hâter à la recherche d'un abri ... J'enfilais mon nouveau trench, sûre de moi, sûre de ma féminité. Je me sentais enrober de douceur ... tel un tourbillon suave et confortable. Je fermais les yeux afin de savourer cet instant. Je les rouvris mais ... à ma grande surprise, je n'étais plus dans les rues humides de la capitale mais sur un chemin entouré de champs ... un village au loin et, un homme sur une vespa ....
Qui est-ce ? Où suis-je ?
Étrangement, je ne suis pas inquiète. Pour pallier à la sensation de fraicheur soudaine, je décide de marcher en direction des habitations. Je réfléchis, emmitouflée dans ce mystérieux trench. J'avance, perdue dans mes pensées, m'interrogeant sur ce qu'il m'arrive lorsque l'homme à la vespa arrive à ma hauteur, me tend la main et m’interpelle :
- Bongiorno, sono Gabriele. Non spaventarti, sali e saprai cio che ti capita 
Mais oui bien sûr pensais-je, l'Italie ... mais, comment est-ce possible ? Je fis signe que non, refusant sa main tendue ... Je ne pus m'empêcher d'y penser ... il portait un tee-shirt blanc, un chapelet, s’appelait Gabriele .... Je ne le voyais plus mais là, non loin de moi, un paquet avec mon nom "Elsa". Il était évident que ce Gabriele l'avait déposé. Comment connaissait-il mon nom ? Tout était de plus en plus flou.
Prenant mon courage à deux mains, je décidais d'ouvrir le présent : une note
"Tu veux voyager, être unique, être toi ... enfile-moi" et une cape magnifiquement moderne.
La rêveuse intrépide que je suis déboutonna de suite le trench, pour revêtir cette cape. C'était la seule solution afin d'avoir le fin mot de l'histoire .... et là, encore ce tourbillon tel un cocon, mes yeux se ferment…Brusquement réveillée... À Londres ??!! En face de Big Ben !!! Mon dieu ! Ce sont donc les manteaux qui provoquent ces voyages intempestifs ! Encore sous le choc, je remarque à peine qu'un taxi noir s'est arrêté devant moi, la porte arrière s'ouvre …
Gabriele ! En blanc avec son chapelet !
- Bonjour Elsa... vas-tu me suivre cette fois-ci ?
J'opte pour le taxi .... Je veux une explication ....La portière claque. Gabriele se tourne vers moi, comme lumineux, et, d'une voix posée m'explique l'incroyable : il a besoin de mieux connaitre la nature humaine et que lui est une version moderne de l'ange Gabriel. Il souhaite offrir la possibilité à une personne de découvrir à souhait différentes cultures, pays et d'en connaitre les valeurs. Le but serait pour lui, d'avoir de la compagnie, un point de vue humain et surtout d'être guidé dans un monde qui n'est pas le sien.
Je restais bouche bée, émerveillée et effrayée à la fois. .... Pourquoi un trench ? Pourquoi une cape ?
Gabriele s'attendait à cette question et n'en fut donc pas du tout surpris. Il me dit que pour lui, ces pièces vestimentaires représentaient la liberté et la chaleur .... C’est savoir s'exprimer, savoir se protéger .... Du froid, des maux. Je compris instantanément qu'il y avait insufflé de sa magie. Cependant, pourquoi moi ?
Il sourit et me dit qu'il m'avait observé. Il me flatta en parlant de mon altruisme et de ma générosité. Je rougis.
Il me dit qu'à chaque fois qu'un de ces "voyages" s'imposeraient, un message me parviendrait sous une forme ou une autre ... je n'aurais alors qu'à passer le trench ou la cape pour m'envoler vers ces contrées .... Pour me sentir libre d'explorer le monde, libre d’être moi .... Avec lui ....





Histoire N°3 : Elsa avait choisi, elle ne voulait pas suivre une destinée tracée selon les souhaits de son père : travailler dans l'exploitation agricole familiale comme ses deux frères et sa sœur. Elle aimait cette vie rurale et paisible au grand air mais elle était animée de rêves d’ailleurs, de soif de découvertes et de nouvelles rencontres. Cependant, après l’obtention du certificat d’étude, sa famille ne pouvait pas la laisser poursuivre des études à son grand regret. Avec les économies réalisées grâce à son petit boulot de vendeuse de fruits et légumes sur le marché du village, elle décida de partir dans un pays vers lequel elle rêvait d’aller depuis sa tendre enfance : l’Angleterre. C’est alors qu’Elsa quitta ce village tant aimé pour devenir jeune fille au pair dans une bonne famille londonienne de Notting Hill, laissant derrière elle son flirt de jeunesse : Thomas, le fils du vigneron, qu’elle avait rencontré sur le marché et avec lequel elle avait eu ses premiers émois, ce cœur palpitant et des étoiles plein les yeux. Durant son année londonienne, Elsa pensait souvent à lui, il lui envoyait des courriers enflammés et culpabilisait de ne pas l’avoir retenue. Néanmoins, elle avait changé de vie maintenant, vivait en métropole, côtoyaient les gens de la ville, s’imprégnait d’une nouvelle culture et profitait de cette liberté qui s’offrait à elle. Les grands rassemblements de jeunes à Tower Bridge, les premiers concerts des Beatles et des Kinks, les représentations des pièces de Shakespeare au théâtre du Globe, les ballades de nuit auprès de la Tamise, elle goûtait à une nouvelle vie avec cette famille charmante qui l’accueillait. Le printemps arriva et Judith, la mère de famille lui proposa de rentrer passer quelque temps chez elle durant la période estivale avant de les retrouver sur la côté anglaise, à Brighton. 26 Juin 1965, 14h, , à l’approche du départ, Elsa était à la fois excitée de ce retour en terre natale et mélancolique de quitter cette ville à laquelle elle s’était tant attacher. A l’arrivée en gare provinciale, il était là, elle l’aperçut au loin, des fleurs à la main, il avait changé mais il arborait toujours ce regard aussi perçant et profond, elle se dirigea vers lui le souffle haletant et les mains moites. Face à face, les yeux dans les yeux, c’est comme si le temps s’était arrêté, Thomas la serra dans ses bras en lui murmurant à l’oreille à quel point elle lui avait manqué. Il l’emmena sur son vespa, il lui avait préparé une surprise, elle le tenait par la taille comme si rien n’avait changé, la tête sur son épaule. Au bord d’un champ, à l’ombre d’un cerisier, à la lueur du crépuscule, il lui avait préparé un dîner romantique. Complicité et magie entouraient ce repas, entre rires et regards audacieux, ils partageaient un pur moment de bonheur.
Elsa le sentait au plus profond d’elle, il l’attirait, elle l’embrassa et ils passèrent la nuit ensemble. Réveillée à l’aube par le chant des oiseaux, elle était en proie au doute, elle aimait Thomas mais cette vie ici ne lui offrait pas les perspectives d’avenir dont elle rêvait. Les yeux humides, la voie tremblante, elle lui annonça sa décision : elle souhaitait retourner à Londres et commencer des études de théâtre. Dans un élan mêlant tristesse, déception et colère, il la déposa sur le bord d’une route en l’accusant de lui avait fait croire en une relation qu’elle ne lui offrirait finalement pas. Elle le regarda partir au loin puis marcha dans l’autre sens, vêtue du trench offert par Judith pour son anniversaire, le regard vide, la culpabilité qui s’emparait d’elle, le vent glacial dans le dos. Elle réfléchissait encore et encore, était-ce le bon choix ? Elle noua ce trench qui lui remémora tant de souvenirs : cette ville qu’elle affectionnait tant, Bryan, le garçon rencontré au concert des Beatles, la complicité qu’elle partageait avec Judith, la possibilité de suivre des études qui la passionnaient…Le bruit du vespa retentit derrière elle, il était là, la suppliant de rester, lui promettant de lui offrir une vie meilleure mais elle venait de réaliser une chose : avec Thomas, c’était un très belle parenthèse enchantée mais ce à quoi elle aspirait vraiment se trouvait ailleurs. Le cœur lourd mais animée par la soif de liberté, elle refusa ses propositions et la main qu’il lui tendait. Avant de repartir, Elsa désirait ramener quelque chose de son village, elle alla avec sa mère chez la couturière du village qui tenait une petite échoppe et elle tomba littéralement sous le charme d’une cape bien chaude, idéale pour affronter les hivers anglais. Sa mère déposa un béret sur sa tête et lui dit « N’oublies pas que je pense à toi chaque jour et que je crois en toi ». Elle la serra une dernière fois dans ses bras avant d’entamer ce long trajet en direction de Brighton, Elsa se sentait rassurée et plus forte que jamais. Au courant du mois de Septembre 1965, elle entama des études de théâtre dans une prestigieuse école d’art dramatique londonienne. 
26 Février 1970, Elsa, devenue une comédienne reconnue, donnait une représentation de Roméo et Juliette de Shakespeare à La Comédie Française à Paris. Une fois, la représentation terminée, elle regagna sa loge et y trouva une enveloppe. Intriguée, elle s’empressa d’ouvrir la lettre : « Tu as été superbe dans cette représentation, je ne t’ai jamais oublié et j’ai aussi poursuivi mes rêves à la capitale, es-tu prête à vivre une romance parisienne ? Retrouves-moi sur le pont des Arts dans 2h. Thomas ». A la fois stressée et pressée de la retrouver, elle mit son béret et décida d’aller à sa rencontre. To be continued…

Alors? Le 1, 2 ou3? J'ai besoin de vous!

mardi 23 septembre 2014

Sexy demain


La semaine dernière nous étions un vingtaine de blogueuses a être invitées par L'Oréal Paris pour découvrir les nouveautés beauté de la rentrée. L'événement, c'est la sortie des rouges mats Color Riche Collection Exclusive, inspirés par les égéries de la marque. Les rouges sont déclinés en 8 teintes, pour correspondre à l'ensemble des profils beauté. Mon favori c'est Leïla, un rouge intense et profond qui rehausse mon teint clair encadré de cheveux très blonds. Tellement chic et parisien ce rouge mat, tellement Inès de la Fressange! La belle nous a fait l'honneur de sa présence ce soir là, ce qui a surement déclenché une vague de selfies sur vos timelines instagram.
Inès nous racontait que ces filles vont au lycée les cheveux en bataille et sans maquillage excépté un boucle colorée. Je crois qu'elles ont tout compris : teint naturel mais impeccable + accent mis sur la bouche rouge matte plutôt que sur les yeux + cheveux ondulés façon saut du lit = le nouveau sexy. Non? Vous en pensez quoi? En tout cas c'est le look que j'essaye d'adopté en ce moment, ma beauty fixette.


En parlant de teint naturel mais net, L'Oréal Paris sort également à la rentré le produit de soin qui va bien : Sublimist Anti-Fatigue, un soin dédié aux trentenaires stressées et au rythme de vie effréné qui enchaînent les dîners et les nuits trop courtes. Le claim : mimer deux heures de sommeil en plus sur la mine! Cernes, marques de fatigues, pores dilatés, rougeurs... ce produit agit sur tout cela pour obtenir une peau reposée et de meilleure qualité. Il contient de la P-Perline et de la vitamine B5 pour détendre les traits du visage, mais aussi de la vitamine E et un SPF pour protèger la peau contre le stress oxydatif dû aux agressions extérieures de la ville et renforcer sa résistance. Et puis, grâce à des micro-capsules chromatiques, bonjour joli glow frais et peau rosé!

On reparle de tout cela très vite!
Belle journée,

lundi 22 septembre 2014

Une consultation avec Joëlle Ciocco



Il y a deux semaines, j'ai eu la chance inouïe de rencontrer Joëlle Ciocco en consultation. Joëlle Ciocco, c'est la gourou de la peau comme on dit. C'est elle que viennent voir les plus grandes stars pour avoir des conseils d'Epidermologue et des soins exclusifs (comme le massage buccal!) très chers mais très efficaces. 

Si Joëlle a créé les consultations, c'est pour permettre aux filles comme vous et moi de pouvoir accéder à ses conseils personnalisés et recommandations, sans passer nécessairement pas la case traitement qui sale considérablement l'addition. Le but de cette consultation est principalement de déclencher une prise de conscience sur l'importance de l'éco-système cutané, de définir les caractéristiques de son propre éco-système cutané, et d'adapter son entretien avec des cosmétiques.

Tout commence par un formulaire. Il nous questionne sur tout un tas de choses (sexe, profession, génétique...) qui vont lui permettre de mieux nous connaître mais aussi de déceler au premier coup d'oeil nos mauvaises habitudes. Avant toute chose, Joëlle essaye de nous faire prendre conscience de l'importance de la protection naturelle de la peau. Les cosmétiques ne font pas tout, ils agissent si on a avant tout le respect de la peau ( si on ne l'agresse pas trop avec de mauvais produits et gestes par exemple). Aussi, elle m'a répété plusieurs fois qu'il n'y a pas de mauvais cosmétiques, juste des cosmétiques que l'on utilise mal.
Ces consultations servent à avoir un avis de pro sur notre peau pour être dans la prévention. Elle travaille pour nous aider à améliorer le bouclier naturel de la peau, renforcer les défenses. On apprend à réinitialiser l'état de la peau pour ensuite venir le supplémenter avec les cosmétiques.
A la fin, on ressort avec une préscription de cosmétiques personnalisée, incluant un rituel complet avec des produits à la portée de notre portefeuille (par exemple pour ma peau : son soin Réserves Nutrives, ou si je n'ai pas les moyens, L'Huile extraordinaire de L'Oréal Paris ou des soins de pharmacie comme Ysthéal d'Avène ou HydraNorme de La Roche-Posay) et puis plein de conseils et gestes (après m'avoir examinée à la loupe, elle m'a dit que j'étais sujette aux rides précoces autour de la bouche alors qu'il fallait, en prévention, que j'applique un sérum type Revitalift sur le contour des lèvres, et que je masse souvent la lèvre supérieure avec de légers pincements, comme un palper-rouler le long de la lèvre supérieure). J'ai été étonnée par les prix de ses produits. Je m'attendais à des tarifs hallucinants, mais ils sont en fait abordables, pas plus chers qu'une crème Lancôme. Le soin Réserves Nutrituves qu'elle m'a conseillé est à 79 euros par exemple.

Voici quelques-uns de ses conseils applicables à nous toutes :

Conseils pour la routine du soir :
1/ Le démaquillage est LE geste N°1 à retenir pour une belle peau. Et on ne le fait pas n'importe comment. Joëlle aime le faire en deux étapes. Première étape avec un gel nettoyant pour "enlever le vêtement de son maquillage" et des agressions extérieures comme la pollution, puis un lait ou une eau miscellaire en étape 2 pour "enlever le vêtement de son écosystème". Absolument finir par un rinçage à l'eau, même pour l'eau miscellaire. Elle n'a rien contre l'eau du robinet mais si on la trouve trop agressive, on rince à l'eau thermale. Selon Joëlle, l'eau est nécessaire parce qu'elle en est un constituant naturel et qu'elle maintient sa biodiversité. Cela contredit ce que m'avait conseillé le Dr Planté, et je suis ravie!
2/ On prépare ensuite la peau pour le lendemain, pour ne pas se réveiller en carence. On la nourrit avec un sérum et une crème de la même marque.

Conseils pour la routine du matin :
1/ Eau thermale pour réveiller, puis on passe un lotion pour tonifier (de l'eau miscellaire si on a la peau grasse sinon pas la peine).
2/ Ensuite on applique un soin adapté à la nature de sa peau et surtout on protège avec un SPF.

Conseils pour le soin des yeux :
Utilisez un produit contour des yeux matin et soir. La matin, préférez un soin décongestionnant contre les poches et les cernes, et le soir un produit anti-rides.
Si on a les yeux gonflés le matin, cela peut venir de problèmes de vue, oui oui! Il est préférable de checker chez l'ophtalmo. Aussi, on peut mettre dans les yeux quelques gouttes de sérum physiologique pour les nettoyer et appliquer des compresses d'eau de bleuet ou d'eau de rose.

Les indispensables de Joëlle :
- DEMAQUILLER c'est la base, et en 2 étapes s'il-vous-plaît. Un simple coup d'eau miscellaire ne suffit pas.
- Avoir une lotion.
- Toujours avoir à sa disposition une huile, un élément nourrissant simple.
- Avoir une bonne crème de base.
- Avoir un bon filtre solaire.
- Une fois par semaine : gommage puis masque.
- S'il ne fallait acheter qu'un seul de ses produits :
Le Lait Onctueux Capital parce que c'est un lait démaquillant qui soigne la peau également (je l'ai acheté du coup, la texture est chouette et j'aime beaucoup le parfum).

Et puis, on a parlé d'autres facteurs influant sur la beauté de la peau, notamment :
- Le sport. Il est indispensable pour éliminer les toxines. Il faut le considérer comme un geste anti-âge.
- Surtout eviter le soleil!
- Les interventions esthétiques :
Le botox : elle n'est pas contre mais il peut avoir l'effet inverse parce qu'il fait perdre de l'énergie aux muscles. On handicape le muscle alors il perd de sa tonicité. On peut quand vraiment on a une mimique prononcée.
Comblement : avec vigilance. Il faut savoir faire confiance au praticien et surtout lui être fidèle.
A partir de 35 ans, Joëlle dirige généralement ses clientes vers des stimulations pour la prévention, notamment la lumière pulsée qu'elle trouve efficace.
- La nutrition : au niveau des compléments alimentaires pour avoir une belle peau, elle conseille de prendre des Omégas, de l'huile de poisson et des graines de lin en hiver et fin d'hiver (on a trouve chez Naturalia).

Rien que pour vous, Joëlle m'a filé sa recette belle peau : la tartine de Foie de Morue "à manger pour dîner de temps en temps, accompagnée d'une petite salade et d'un bon verre de vin blanc, c'est excellent".
Elle m'a conseillé d'acheter du foie de morue à la Grande Epicierie de Paris (moins de 3 euros il me semble), de le tartiner sur une tranche de pain Poîlane grillée et d'assaisoner d'un petit filer de citron. 


J'ai fait tout comme elle a dit, et en plus d'être délicieux, ça me rend belle apparemment alors y'a pas de raison de s'en priver hein!


Comme Christophe Robin (le dieu du blond) ou Karim Rahman, Joëlle fait partie de la team des experts de L'Oréal Paris et travaille avec eux comme consultante sur le développement de nouveaux produits. Je lui ai posé quelques questions sur cette collaboration et, en gros, elle donne des idées de concepts produits que le consommateur attend, avec 4 à 5 ans d'avance. Ensuite, elle n'intervient pas sur la formulation mais reçoit toutes les soumissions des laboratoires pour tester la texture, l'application, le fini sur la peau, l'efficacité etc... Il y a comme cela des échanges sur le ressenti pendant 1 an voir plus. Ensuite elle intervient sur la gestuelle, le protocole d'application.
Elle a notamment travaillé sur la fabuleuse Huile Extraordianire que j'adore, ou encore Revitalift.
On parlant de L'Oréal Paris, je vous parle de leur chouettes nouveautés pour la rentrée demain.

Vous avez appris des choses avec cet article?

Bisous les morues :*

jeudi 18 septembre 2014

Backstages "Cap(e) sur le Trench"

Vous avez vu ce que j'ai posté hier? Il faut quand même que je vous raconte les backstages de cette vidéo parce que ce n'était pas une mince affaire! ORGANISATION fut le maître mot. Ce fut le plus gros du travail et cela a été fait avec brio par Raphaël.
Tout a commencé il y a trois semaines. Olivier, Raphaël et moi-même partions sur les routes du sud de Paris dans une voiture de location, à l'aveuglette, afin de trouver l'endroit parfait pour tourner : un chemin de campagne tranquille, un peu inquiétant, intemporel. Cela ne paraissait pas évident au premier abord, mais finalement on a trouvé après 40 min de route seulement, juste à côté d'un Ikea, et ça, ça tombait bien parce qu'on avait toute l'après-midi! 
Une semaine après il fallait y retourner pour tourner. Raph et Olivier avaient loué une camionette pour embarquer le vieux scooter et tout le matériel pour créer le décor de tournage, chiné par Raph en amont aux quatres coins de Paris. Ils ont aussi embarqué Andrea et Pauline dans le camion. On avait besoin de 5 figurants pour bien faire, mais pour finir on a eu que 4 copains volontaires. Tourner un mardi après-midi, c'est pas l'idéal pour avoir des gens dispos...
De mon côté, j'étais allée emprunter les looks Comptoir des Cotonniers à la boutique d'Etienne Marcel dans la semaine. Le jour J, j'avais rendez-vous à 10h chez le coiffeur. Pas suffisamment de budget pour prendre une maquilleuse, alors de 11h à 12h30, ce fut pose de faux cils par mes deux mains gauches. A 12h30 j'ai récupéré ma voiture de location (vous connaissez Drivy? C'est bien pratique) et j'ai chopé Anna et Grégoire sur la route.
Finalement on s'est tous retrouvés sur ce petit chemin de campagne SUPER en retard! Andrea devait partir 30 minutes après en RER pour aller travailler. Du coup, on a tourné tout dans le désordre, les scènes avec lui et le scooter en premier. Arfff, Anna enrageait parce qu'elle aurait aimé avoir le temps de prendre en photo le bel Andrea... moi aussi!  
Olivier dirigeait le tournage, il avait tous les plans en tête alors ce fut relativement rapide.
Entre deux scènes, un vieux du camping d'à côté et sa bonne femme ont débarqué avec des looks improbables pour raler parce qu'on piétinait l'herbe du bord de la route qui est leur propriété. Raph avait demandé l'autorisation à la mairie pour tourner sur le chemin mais le vieux nous cherchait des histoires et nous rétorquait que nenni, la bande d'herbe au bord est à lui. On enrageait! Heureusement, grâce au talent de diplomate de Grégoire, le mec a fini par nous lâcher.
Une fois la vidéo tournée, je suis partie avec Anna explorer les alentours pour faire quelques photos. C'était la fin de journée, la lumière du soir était belle. Après un peu de grignotage, on est tous reparti comme on est venu (sauf Andrea).








Merci 1000 fois à Grégoire qui a pris le temps de venir m'aider alors qu'il était complètement sous l'eau au boulot. Grégoire c'est mon ami DA qui travaillait avant pour la marque de sac Jovens, vous vous souvenez? Cet après-midi là, Grégoire a pris la casquette d'ingénieur du son!
Merci à Andrea, qui a courru ce jour là entre le tournage et son travail, d'avoir mis son talent de vrai comédien à mon service et d'avoir joué le BG pour la seconde fois dans mes vidéos pour CDC. Andrea avait prit la casquette du mec en scooter dans la vidéo.


Merci à Pauline, l'amoureuse d'Olivier, pour avoir participé à l'aventure! Pauline a pris la casquette de maquilleuse dans la vidéo.
Un énorme merci à Anna, non seulement pour avoir accepté de figurer dans la vidéo, mais aussi pour toutes les magnifiques photos qu'elles a faites. Ces photos de backstages sont d'elle, vous vous en doutez bien. Cet après-midi là, Anna avait pris la casquette de styliste!




Merci à Raphaël pour toute l'organisation de folie, la logistique et le travail de dernière minute sur le montage. 
Merci à Olivier pour sa vision et son talent pour capturer les bonnes images et les monter pour en faire une belle histoire à coup de nuits blanches.

J'ai beaucoup de chance de connaitre tous ces gens, sans eux je n'aurais rien pu faire de mes petites idées, en tout cas pas un grand et beau contenu.
Merci à Comptoir des Cotonniers pour leur confiance totale pour la création de ce contenu. C'est vraiment important d'avoir carte blanche, c'est comme ça qu'on fait des choses différentes. Merci aussi à Ykone, ma super agence qui me dégote de si jolies collaborations  <3

Et puis, temps qu'on est dans les remerciements... merci à vous mes fidèles lecteurs! Je suis bien consciente que sans vous non plus il n'y aurait pas de beaux projets. Alors n'hésitez pas à participer au concours pour gagner le trench ou la cape, c'est l'une des façons que j'ai trouvée pour vous remercier. D'ailleurs je prends un grand plaisir à lire vos idées de scénarios depuis hier, il y en a déjà d'excellents! Pour participer au concours et laisser également le votre, il faut l'écrire en commentaire de l'article d'hier.

Belle journée! Je vous embrasse,

mercredi 17 septembre 2014

CAP(E) SUR LE TRENCH

Vous l'avez presque toutes deviné! La marque que je portais dans l'article d'hier est bien Comptoir des Cotonniers, dans un esprit années soixante. Lorsque Comptoir des Cotonniers a évoqué la tendance "Nouvelle Vague" comme fil conducteur de sa collection AH 14/15, ça ne me disait que vaguement quelque-chose. Alors en Août, j'ai pris un grand plaisir à découvrir tous ces films cultes des 60s. La fantaisie d'Anna Karina dans Une Femme et une Femme, la sensualité de la mythique BB dans Et Dieu Créa la Femme, sa moue boudeuse dans Le Mépris... et puis j'ai découvert la beauté de Catherine Deneuve dans Belle de Jour et encore plus dans Les Parapluies de Cherbourg. D'ailleurs, sans que je vous dise quoique ce soit sur les photos teasing blog et intasgram, plusieurs d'entre vous ont évoqué Catherine. Cette comparaison est tombée comme un gros pavé enrubanté. Hop, je l'ai ramassé pour le mettre dans ma poche et pour le déballer les jours où je me sens grise. Bon, faut pas exagèrer hein. Je sais bien que sans le noeud dans les cheveux, le liner et le trench, il n'y a plus grand chose entre la belle et moi, mais je suis contente que le subterfuge ait fonctionné parce que c'est belle et bien elle ma muse Nouvelle Vague pour ce projet.
Pour mettre en scène la collection, le support vidéo était pour moi une évidence. Je voulais faire croire que l'on était dans un film de Godard de l'époque, et puis que d'un coup on se rende compte que non, qu'on se trouve bien en 2014 mais que les vêtements CDC, intemporels, se prêtent aux deux époques. Je vous raconterai les backstages dans un prochain article, mais sachez que j'ai pu compter sur une équipe de choc pour m'aider, des personnes avec qui je travaille depuis un moment et qui répondent toujours présentes : Olivier, Raphaël, Anna, Grégoire mais aussi Andrea et Pauline <3




CONCOURS

Allez, on continue à s'amuser! 


Dans la vidéo, on tourne une scène d'un film en noir et blanc. Et bien j'aimerais que vous essayiez d'imaginer le scénario de ce film "Cap(e) sur le Trench", l'histoire dont cette scène fait partie, ce que l'on va tourner maintenant que j'ai enfilé la cape... L'histoire la plus créative sera choisie par le Jury #CDCNouvelleVague, composé de personnes de chez Comptoir des Cotonniers et de moi-même, et son auteur sera récompensé du Trench ou de la Cape, au choix! Vous avez jusqu'au 24 Septembre pour me laisser un commentaire en dessous de cet article avec votre histoire. Il me tarde de vous lire! 

Voici quelques photos qu'a prises Anna, ça pourra peut-être vous inspirer.







Pour celles qui voudraient se recréer le look :

- Casquette : http://bit.ly/1me54io
- Chemise : http://bit.ly/XCbcWy
- Jean slim : http://bit.ly/1wD9frE

J'espère que cette nouvelle collaboration avec la marque vous plaît?


Je vous embrasse,

mardi 16 septembre 2014

Muser et s'amuser

Tiens, je suis d'humeur joueuse ce matin! J'ai très envie de vous laisser deviner la marque des vêtements que je porte sur ces photos. Avez-vous une idée? Et l'époque qui m'a inspirée pour le look, vous devinez? 



Ce sont des photos que Anna a prises il y a deux semaines, un jour où je travaillais sur un joli contenu dans le cadre d'une collaboration avec une marque que j'affectionne beaucoup. C'est un projet très créatif, pour lequel je me suis encore bien entourée, afin de vous produire un article qui sorte un peu de l'ordinaire, qui vous fasse flâner en somme entre deux mails au bureau! Ce contenu, je le dévoile demain, j'ai hâte!












En gros, aujourd'hui on s'amuse et demain on muse!

Je vous embrasse, 

lundi 15 septembre 2014

Rentrée insouciante

C'est la fin de l'été, c'est triste et déprimant comme ce décor de tours désuètes. Pour faire passer en douceur la rentrée, j'opte pour un look femme-enfant, léger, coloré et rigolo. J'ai choisi une silhouette régressive et espiègle : un pull court couleur Barbapapa d'un nouveau créateur français à la mode, un jean taille haute esprit 90s et une paire de baskets blanches immaculées.






Niveau bijoux, même état d'esprit. J'ai envie d'agrémenter ma tenue de bijoux jovials qui rappellent les vacances et l'insouciance : des boucles d'oreilles Hippocampe, un pendentif homard ou encore un bracelet Petit Prince.







Pull court - Jacquemus pour la Redoute
Jeans taille haute - Pimkie
Baskets blanches - Sandro
Tote Bag - Bonheur Permanent

Les photos sont de Anna Rakhvalova <3

samedi 6 septembre 2014

DIY le chapeau Boho!

Les poulettes, vous avez dû remarquer qu'il y avait moins de DIY ces temps-ci par ici. Et bien vous n'avez pas rêvé. Ces derniers mois, je n'y avais plus le goût, c'est tout. Heureusement, il y a quelques tendances en cette rentrée qui m'ont fortement inspirées! J'ai quelques nouvelles idées qui me re-motivent, le genre d'idées qui te turlupinent tant qu'elles ne sont pas réalisées. En attendant que je re-transforme mon salon en atelier, je partage avec vous ce DIY que j'ai réalisé pour le dernier Paulette Magazine, le numéro "Je suis une fille bohème". Le chapeau étant l'accessoire phare de cette tendance, je vous propose de le customiser.
Il s'agit de tissage de perles, et ça tombe très très bien puisque début Octobre va sortir mon second livre aux éditions Dessain et Tolra sur le sujet ! Le livre sera vendu avec un metier à tisser et des perles de rocailles dans un coffret au prix de 19,90 euros. Je trépigne!

Pour celles qui n'ont pas la patience d'attendre d'ici là, voici les étapes pour tisser un bracelets :

Commencez par installer les fils sur le métier à tisser. Pour un bracelet de 6 perles de large, il faut 7 fils : toujours un fil de plus que le nombre de perles sur la largeur. Coupez 7 fils de 1 fois et demi la longueur du métier à tisser. Assemblez les fils avec un noeud à une extrémité, puis coincez ce noeud sur le côté du métier à tisser (1). Passez chaque fil dans une encoche du métier à tisser (2). Passez ensuite les fils dans les encoches de l'autre côté du métier à tisser. Les fils doivent être tendus et ne pas se croiser (3). Pour finir, attachez  l'ensemble des noeuds sur l'autre côté du métier à tisser (4).
Coupez 150cm de fil et faites un noeud avec une extrémité sur la première ligne de fil tendu (5). Enfilez une aiguille sur l'autre extrémité du fil (6). Enfilez la première rangée de perles sur l'aiguille, en respectant le motif. Faites-les glisser jusqu'au bout du fil (7). Passez le fil avec les perles en dessous des lignes de fils tendus (8). Chacune des perles doit s'intercaler entre deux fils tendus. Maintenez les perles de cette façon avec un doigt (9). A l'aide de l'aiguille, repassez le fil dans les perles, dans l'autre sens et en passant au-dessus de chaque ligne de fils tendu (10). Reproduisez ces étapes sur tout le long du bracelet en respectant le motif (11). Une fois le bracelet terminé, faites un noeud avec le fil de tissage sur le dernier fil tendu. Coupez le morceau de fil restant (12).

Pour réaliser la custo du chapeau, il faut faire trois "bracelets" (car on ne peut pas avoir un tissage plus long que le métier à tisser lui-même malheureusement). Fixez chaque extrémité des bracelets avec de la colle forte (pour éviter que les perles ne se fassent la malle) puis couper les fils qui dépassent. Collez les trois bracelets bout à bout (au moment du tissage, pensez au raccords des motifs surtout!). Puis disposez le ruban de perles autour du chapeau!

Pour avoir le patron du motif que j'ai réalisé pour ce chapeau, rendez-vous page 102 de votre Magazine Paulette ;)


Les photos avec le chapeau sont de Juliette Becerra. Découvrez son travail ici : http://juliettebecerra.tumblr.com

Bon week-end, je vous embrasse fort :*

jeudi 4 septembre 2014

Campagne Méduse

Aujourd'hui j'avais envie de vous montrer les photos de la nouvelle campagne web qu'à réalisée l'agence créative de Paulette Magazine, Maison Paulette, pour Méduse. Cette fois, les filles m'ont mandatée pour jouer au modèle, au côté de la jolie Magali, la rédactrice mode du magazine.  Les photos sont de Diane Sagnier.



J'ai découvert que la marque ne faisait pas que des petites sandalettes à paillettes (celles que j'ai porté tout l'été), il y a aussi des boots pour l'hiver et même des bottes de pluie style cavalier (assez large pour les gros mollets, ce qui est rare croyez-moi, je sais de quoi je parle!)





Belle journée mes Musettes, je vous embrasse,